Malgré les engagements pris lors des précédents sommets de la COP depuis plus de 20 ans pour atténuer le réchauffement climatique, la hausse des températures reste un constat et un danger de plus en plus important pour la Planète. Centrales thermiques, industries lourdes, mais également agriculture, élevage et transports (public et marchandises) sont responsables de cette hausse des températures.
Les transports provoquent des émissions de gaz à effet de serre de l’ordre de 7 Milliards de tonnes. En Europe, le transport de marchandises et de personnes est la deuxième source d’émissions de GES ; ce secteur est responsable d’1/4 des émissions de CO2. D’ici 2050, le trafic aura augmenté de 40%. Réduire les émissions de Co2 dans ce secteur est donc un objectif majeur.
C’est en Asie où la température a le plus augmenté. En Inde, elle dépasse régulièrement les 47°C – alors qu’habituellement, elle culmine aux alentours des 40°C – provoquant de grandes sécheresses.
Plus de 100 milliards d’euros. Voilà combien coûte le seul réchauffement climatique chaque année. Une somme pharaonique qui devrait inciter particuliers et professionnels à agir spontanément en complément des Etats.
Lutter contre la hausse des températures, c’est limiter les émissions de GES (gaz à effet de serre : dioxyde de carbone (CO2, 76% des émissions), méthane (16%), protoxyde d’azote (6%) les gaz fluorés (2%).
Une politique de décarbonation du transport de marchandises a été mise en place en France dès 2012. Par exemple, limiter l’utilisation de combustibles fossiles tels que le pétrole, le charbon ou le gaz pour les remplacer par des énergies renouvelables comme l’énergie solaire.
La Loi transition énergétique, adoptée l’an dernier en France renforce encore cet axe, notamment en favorisant les investissements durables et responsables des investisseurs, vers des entreprises faisant réellement des efforts pour réduire leurs émissions de CO2.
Le taux mondial de décarbonation a atteint 2,7% en 2014, soit près de la moitié du taux annuel moyen nécessaire pour limiter à 2°C le réchauffement climatique. Il faut continuer à renforcer et multiplier les initiatives.
Toutefois, cette lutte contre les émissions de CO2 ne doit pas cacher la lutte indispensable à la réduction du coût global des externalités négatives du transport : pollution, congestion, bruit et accidents.
C’est plus de 700 Milliards d’euros qui sont ainsi dépensés cette année en Europe, bien plus que les conséquences directes du réchauffement climatique pour l’homme. En effet, les émissions de gaz à effet de serre ne sont pas d’une grande incidence sanitaire, mais l’humanité dépend de l’écosystème planétaire très perturbé par le réchauffement climatique, ce qui justifie cette priorité reconnue.