D’après un rapport récent de l’agence nationale de la santé publique, les particules fines de types PM2.5 tuent annuellement près de 48 000 personnes.
La pollution aux particules fines est devenue la troisième cause de décès dans l’Hexagone après le tabac et l’alcool. Ces particules en suspension dans l’air sont générées par l’industrie, le chauffage aux énergies fossiles, l’agriculture, le transport de personnes et de marchandises. Ce dernier secteur représente à lui seul plus de 30% des émissions de particules fines et tient donc une grande part de responsabilité dans la dégradation de la qualité de l’air.
Les émissions de particules fines dans les zones urbaines où le trafic routier, et plus particulièrement de marchandises, est plus intense, ont bien sûr un impact plus important pour les populations que celles émises dans les zones rurales, faiblement peuplées. La proportion de décès prématurés (jusqu’à deux ans en moins d’espérance de vie) est en conséquence plus importante en ville. Les petites et moyennes agglomérations ne sont pas épargnées, la pollution atmosphérique y est également présente par les activités industrielles et agricoles entourant ces zones. Ces populations sont soumises à des valeurs dépassant les 14 µg/m3 mais ce n’est rien comparé aux villes où les niveaux peuvent atteindre les 80µg/m3 en cas de pics de pollution. Ces rejets d’un diamètre inférieur à 2.5 micromètres sont responsables de 9% de la mortalité annuelle en France.
Depuis plusieurs mois, les collectivités et les institutions portent une attention toute particulière aux particules fines. Ces dernières sont produites lors de la combustion du carburant, mais aussi par les systèmes de freinage et lors du roulage des pneumatiques pour une part non-négligeable.
Intensifier nos efforts pour diminuer les émissions : près de 17 000 personnes par an sauvées !
Cet objectif est réalisable en augmentant les mesures afin de respecter les seuils définis par l’OMS ou le Grenelle de l’environnement, et renforcer les contrôles et les normes en cas de pics de pollution pour protéger les résidents urbains. Les solutions passent aussi par la formation à l’éco-conduite, l’innovation technologique comme les camions de type EURO V et EURO VI, les carburants et énergies alternatives…
Mais pour réduire les nuisances sanitaires ou écologiques des particules fines, il faut en premier lieu commencer à les mesurer. Le calculateur des polluants et particules proposé par l’agence TK’Blue permet aux transporteurs et chargeurs de visualiser en ligne l’impact réel des différents choix de mode et de véhicules de transport et de préconiser ainsi des solutions logistiques raisonnées. Ce qui à terme aidera la collectivité en diminuant le nombre de décès imputables aux particules fines.